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Rechercher : L'âme échanson de l'esprit

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femm.JPGAccéder à l'article : Femmes déportées, Histoires de résilience
Françoise Maffre Castellani
Préface de Boris Cyrulnik

Ed. des Femmes, Antoinette Fouque, 2005

(par Annie Forest-Abou Mansour)

 

 

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22 février 2006 | Lien permanent

Histoires d'amour

Alberto Moravia

Flammarion, 2000
nouvelles inédites traduites de l'Italien par René de Ceccatty ( I racconti, volume secondo, 1952) 

(par Annie Forest-Abou Mansour)

 

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29 mai 2000 | Lien permanent

Réalisme sordide et recherche esthétique

Edmond de Goncourt

(Collection Zulma poche, édition 2004)
(par Annie Forest-Abou Mansour)

 

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19 janvier 2005 | Lien permanent

Rétrospective sur Werner Schroeter

Rétrospective sur Werner Schroeter

(par Pierre-Alexandre Murena)Nuit de chien.jpg

Accéder à l'article concernant la rétrospective de Werner Schroeter

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01 février 2011 | Lien permanent

Festival d'Art Sacré contemporain

"LES REGARDEURS DE LUMIERE"

 

FESTIVAL D'ART SACRE CONTEMPORAIN

 

Cathédrale de SAINT-OMER (Pas-de-Calais / FRANCE)

 

Du 8 au 23 juin 2013

 

https://www.facebook.com/francis.denis.90?ref=tn_tnmn#!/media/set/?set=a.10201348914829593.1073741825.1375184843&type=1

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24 mai 2013 | Lien permanent

Brève sur L'Ecume des jours

L'Ecume des jours.

Film de Michel Gondry (24 avril 2013) avec Romain Dury, Audrey Tautou, Gad Elmaleh, Omar Sy.

 

(Par Annie Forest-Abou Mansour)

 

   Accéder à l'article concernant l'adaptation cinématographique de l' Film écume.jpg L'ECUME DES JOURS de Boris Vian

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27 avril 2013 | Lien permanent

Information culturelle :

 


Musée des tissus.jpg

Exposition : « Si le XVIIIe siècle m’était conté… costumes d’exception ».

Du 21 avril au 2 octobre 2011

Musée des tissus
34 rue de la Charité, 69002 Lyon (04 78 38 42 00)

L’exposition « Si le XVIIIe siècle m’était conté… costume d’exception » introduit  le rêve et la beauté dans le quotidien du visiteur en le  plongeant   dans  le passé. Parcourir  le siècle des Lumières et admirer une esthétique collection de  costumes et de pièces de mobilier de cette époque devient réalité.

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20 août 2011 | Lien permanent

Poème d'un humain aux autres humains

21 MARS ! = journée internationale des Nations Unies contre toutes les formes de racisme et d’antisémitisme :

 

 

POEME d’UN HUMAIN AUX AUTRES HUMAINS !
Guy CREQUIE (mars 2014)

 

 

image guy crequie.jpgQuelle que puisse être sa nationalité

 

Son sexe

 

La couleur de sa peau

 

L’aspect de ses cheveux

 

La forme et la couleur de ses yeux

 

Sa confession et, ou philosophie

 

Encourageons-la,

 

Encourageons-le,

 

Encourageons-les,

 

A être toujours plus humain

 

Avec une empathie et une spiritualité élevées

 

Un sens et souci de la nécessité

 

Un respect inaliénable des droits et devoirs humains

 

Au service de l’humanité notre Aînée et destinée

 

Pour une planète terre d’harmonie et de paix

 

Laissée en héritage aux générations futures.

 

 

 

Copyright Guy CREQUIE

 

Ecrivain français à finalité philosophique

 

Blog http://guycrequie.blogspot.com

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20 mars 2014 | Lien permanent

Forum avec K. Berger et J.Kelen, écrivains

 

FORUM104
104 rue de  Vaugirard - 75006 Paris
M° St Placide ou Montparnasse

mercredi 30 novembre de 20h à 22h
Des femmes et de Dieu
Avec Jacqueline KELEN et Karima BERGER

 

 

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Jacqueline KELEN
auteure entre autres de 
Les femmes dans la Bible
et Lettre d’une amoureuse à l’adresse du pape

 

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Karima BERGER auteure entre autres de
Eclats d’islam, chroniques d’un itinéraire spirituel et  Rouge Sang Vierge


 

Cette soirée est organisée en partenariat avec l’ISTR (Institut des Sciences et Théologie des Religions). Deux femmes, l’une chrétienne, l’autre musulmane, partagent leur vision des femmes à partir de leur propre enracinement culturel et religieux. Elles témoignent de la place du divin dans leur existence et s’interrogent sur leur rôle et leur mission au sein des institutions religieuses. Cette soirée est aussi une invitation à poursuivre la réflexion par le cycle de six conférences qui se déroulera de janvier à avril 2012 à l’ISTR sur le thème « Les femmes au regard de six grandes traditions religieuses » (informations sur www.ipc.fr/istr ou par courriel : istr@icp.fr).

 

 

 

 Participation aux frais : 10€, adhérents : 5€

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23 novembre 2011 | Lien permanent | Commentaires (1)

Le Renard sans le Corbeau

Le Renard sans le Corbeau
Pascale Petit
Gérard Dubois (illustrateur)
Editions Notari (2018)

 

(Par Annie Forest-Abou Mansour)

 

        image renard sans le corbeau.jpgLa fable et ses animaux humanisés a toujours séduit, - tous les âges, tous les milieux. Jean de La Fontaine, le fabuliste le plus connu, s’est inspiré des apologues de l’Antiquité grecque, romaine et orientale.  Avant lui, la fable appartenait au domaine de la rhétorique. Avec lui, elle entre dans le domaine de la poésie. Selon les règles esthétiques et morales du classicisme, la fable instruit en amusant. Les animaux présents dans ces textes,  métaphores des humains, révèlent avec humour leurs faiblesses  et leurs défauts comme le font ceux de l’ouvrage, Le Renard sans le Corbeau, de Pascale Petit, admirablement illustré par Gérard Dubois.

    Après Florian, Anouilh, Pascale Petit est une héritière originale de La Fontaine. « Le corbeau et le renard »  de ce dernier devient  avec elle, « le renard sans le corbeau ». Ce renard, conforme aux attentes du lecteur est un beau parleur sûr de lui, habile à manier les compliments pour convaincre et persuader son interlocuteur en touchant sa corde sensible : « ‘Oh’ dit le renard, ‘vous avez triste réputation, / on dit que vous n’êtes pas prêteuse, / mais moi, je sais bien que  c’est de la diffamation / et qu’avec moi, vous saurez vous montrer généreuse,  Vous, si jolie, si majestueuse dans vos déplacements / qui me font connaître les plus grands égarements ! / Comme vous avez fière allure ! (…)». Mais  dans les fables de Pascale Petit, le destinataire n’est dupe, il  ne tombe pas dans les pièges de maître Renard, il tourne même en dérision ce dernier.

     Davantage qu’une réécriture des fables, Pascale Petit  en propose  une suite où l’un des protagonistes principaux, le corbeau,  est  absent mais paradoxalement intensément présent : « Maître corbeau ridiculisé ayant juré / qu’on ne l’y reprendrait pas de sitôt. / Il fallait bien – puisqu’il s’était barré / qu’une autre leçon soit tirée bientôt par un autre animal plus avisé des manoeuvres du renard rusé ». Inexistant dans les intrigues de chaque récit, il est présent dans les propos et dans les pensées de tous : « Le corbeau ne viendra plus répondit l’éléphant ». Maître corbeau apparaît aussi dans les dessins de Gérard Dubois, seul, isolé, à la fin de l’ouvrage, en  bas  à droite de la couverture cartonnée vierge, prêt à disparaître, bientôt hors champ, ou dans une position inverse de celle de la fable de La Fontaine :   maître renard  siégeant « sur un arbre perché »  chez Gérard Dubois !  Ou, même, il surgit délicatement dessiné dans un nuage dont il prend  la forme. Maître corbeau suit notre renard comme son ombre ! Au lecteur, observateur attentif,  de le trouver.

     Dans l’ouvrage de Pascale Petit,  les fables sont des récits qui se suivent et  s’enchainent.  « Le zhozhomme et le renard » fait suite à « Les dodos et le renard » : « Je sais qui tu es dit le renard, le dodo m’a parlé de toi». Des formules versifiées, des rimes suivies, le rythme,  rappellent les textes d’origine : « Le renard ayant traîné / au bois tout l’été / se trouva fort dépourvu / Voire – disons le – carrément foutu : quand l’automne fut annoncé »  renvoie à la fable de La Fontaine « La Cigale et la Fourmi » : « La Cigale, ayant chanté / Tout l’Eté, / Se trouva fort dépourvue / Quand la bise fut venue ». Mais l’auteure renouvelle l’écriture des fables  en jouant habilement avec le langage,  tricotant différents registres de langue. Elle use  d’un langage parlé, argotique, familier : « « Allons donc se dit le renard baba », « Oh ! vas-y mollo choupette », « la vache qui pète plus haut que son cul ». Elle glisse des clins d’œil en verlan à la jeunesse du XXIe siècle grande utilisatrice de ce langage : « c’est un truc de ouf, vous êtes trop chelou, / zarbi et disons-le : carrément relou ! ». Elle utilise aussi  des mots recherchés  comme « cornéoscutes » qu’elle fait rimer avec des mots inventés (ostéoscutes »).Pascale Petit actualise avec beaucoup d’humour les suites  données aux textes de La Fontaine proposant plusieurs niveaux de lecture. Elle s’adresse en italiques au lecteur par le biais de remarques amusées et amusantes glissées entre parenthèses : « Et de vite courir / ça peut bien servir / quand on a à ses trousses une tortue allumée / qu’on voulait juste faire un peu marcher ». Les animaux devenus locuteurs,  jugent le récit, émettent des réflexions dans des espèces d’apartés avec  le lecteur sur la façon de composer de l’auteure : « Même si nous sommes dans une fable / il y a selon moi des limites à tout et même à l’imaginable.  Déjà, les animaux qui parlent comme des humains, / moi, je trouve ça chelou, pour le moins ». L’éléphant,  protagoniste de  la fable « L’éléphant et le renard », s’immisce dans la narration : « Et moi, je ne veux pas être mal dessiné ! ». Ces genres de parenthèses, marquées par l’humour de l’auteure,  stimulent l’intérêt du lecteur et établissent une complicité entre lui et la poétesse.

    image renard au pied.jpgChaque texte est accompagné par un esthétique dessin de Gérard Dubois, influencé  (cette remarque n’engage que nous) par Jean-Jacques Grandville, illustrateur du XIXe siècle. Ces illustrations sur un fond marron délavé comme un vieux parchemin, les camaïeux de couleur marron  émeuvent  l’amateur de livres anciens  et séduisent les plus petits avec des animaux vêtus comme des personnages d’autrefois. Ces vignettes aux couleurs douces et tendres, aux détails précis dégagent des temps forts des textes. Le dodo, oiseau disparu, la présence d’un arbre sur chaque dessin, ne sont-ils pas des rappels du corbeau absent et de son arbre ?

    Comme toujours les livres proposés par les Editions Notari sont des objets esthétiques : l’objet livre, Le Renard sans le corbeau,   accède, comme de nombreux autres ouvrages de cette maison d’édition, au statut de « beau livre ». Sublime écrin cartonné rouge éclairé de fils dorés, illustrations à la saveur du temps passé, l’accord intime entre la forme et le contenu, embarquent le lectorat quelque soit son âge dans une expérience privilégiée,  dans un univers esthétique de rêve. Le Renard sans le corbeau, un beau livre à déguster avant de le déposer  bien en valeur sur un rayon de sa bibliothèque ! renard pie en l'air.jpg

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28 novembre 2018 | Lien permanent

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